BONS BAISERS DU MONDE : L’ATLAS JAMES BONDIEN

« Bond, James Bond. »

Cette phrase, culte, je l’ai entendu pour la première fois en 2003.
J’avais 12 ans.
Je ne me rappelle plus les circonstances exactes de cette acquisition, mais la VHS du film Meurs un autre jour – le James Bond le moins aimé de l’ère Brosnan -, fut ma première rencontre avec l’espion au service de sa majesté.

Une séquence d’ouverture en Corée du Nord.
Une course-poursuite dans un champ de mines.
Une trahison.
Des gadgets en tout genre.
Une Aston Martin améliorée : lance-missile, mitraillette, siège éjectable…
Un Pierce Brosnan charismatique.
Une Halle Berry séduisante.
Un duel à l’épée sous haute-tension.
Et une revanche explosive.
Le cocktail parfait pour séduire un jeune garçon de mon âge.

Enfant des années 90 (vous le savez!), Pierce Brosnan est désormais ma référence lorsqu’on évoque James Bond. Après Meurs un autre jour, j’enchaînais logiquement avec Le Monde ne suffit pas, Demain ne meurt jamais et Goldeneye. Puis, quelques Moore et Sean Connery avant de rencontrer notre nouvelle figure Bondienne : Daniel Craig.
25 longs-métrages, mais mon amour pour la version de Pierce Brosnan est, lui, resté intact.

Imaginez ma joie, quand dans un septembre automnal de 2019, j’avais en face de moi – à seulement quelques centimètres -, l’idole de mon enfance. L’émotion était vive.
Le bonheur de l’instant, immense.
Un souvenir impérissable, qui restera à jamais gravé dans la mémoire du jeune journaliste que je suis.
Vous pouvez, par ailleurs, vous rendre ICI pour découvrir la conférence de presse de Pierce Brosnan au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

BONS BAISERS DU MONDE

Le 7 octobre prochain, sortira en librairie Bons Baisers du Monde de Guillaume Evin et Laurent Perriot. Un atlas cinématographique des films de James Bond, où le lecteur parcourt la planète et revisite les plus beaux endroits de la Terre sur lesquels l’espion 007 a posé les pieds lors de ses missions secrètes.
Une plongée dans les coulisses des 25 longs-métrages consacrée à l’agent le plus célèbre du monde.

CONTENU

. Préface

Le livre, ou plutôt l’atlas, débute par une préface de Terry Bamber. Ce nom ne vous dit peut-être rien, pourtant, il est une figure emblématique de la Bond Family. En effet, Terry Bamber a commencé comme chauffeur et assistant de production sur L’homme au Pistolet d’Or (1974) avant de prendre du galon. En 2012, il fût directeur de production de la seconde équipe, sur Skyfall.
Au total, l’homme aura travaillé sur sept films James Bond (+ Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas, Meurs un autre jour, Casino Royale, Quantum of Solace) et traversé trois décennies Bondienne.
Dans la préface qui lui est consacré, il se confie sur toutes les galères qu’il a pu vivre sur les tournages.

. 26 aventures

Guillaume Evin et Laurent Perriot nous invitent ensuite au voyage. De James Bond contre Dr. No à Mourir peut attendre, les deux auteurs nous détaillent chaque pays, chaque lieu mythique où James Bond s’est rendu au cours des 58 dernières années, au travers de petites anecdotes croustillantes et de secrets de tournage incroyables.
On apprend notamment (que) :

. Les difficultés pour tourner la poursuite aquatique à Pendick (un district d’Istanbul) dans James Bond contre Dr. No.
. Le restaurant panoramique perché à 3000 mètres au sommet du Schilthorn n’était pas tout à fait construit quand l’équipe du film s’apprêtait à investir les lieux, et que les producteurs ont proposé de financer la fin des travaux en échange d’une mise à disposition exclusive des lieux.
– Le tournage de L’espion qui m’aimait en Égypte fut chaotique : liaisons téléphoniques avec l’Angleterre catastrophiques, persécutions administratives, nourriture avariée, vêtements des uns et des autres égarés…
– Le tournage de Permis de tuer au Mexique, le cascadeur Simon Crane, chargé de sauter d’un avion sur le toit d’un des camions, ne mangea pas pendant quatre jours afin d’être à jeun au cas où il devrait être opéré en urgence. Et qu’un seul camion ressortit intact des prises de vues, sur une demi-douzaine, après cette sept semaines de tournage pour cette seule séquence.
– La course-poursuite entre le Sunseeker Superhawk 34 et le Q Boat expérimental de Bond sur la Tamise dans Le Monde ne suffit pas, a nécessité cinq semaines de tournage, et que la production a englouti pas moins de sept Q Boat pour cette scène.
Ou encore que le manoir de Bond en Écosse dans Skyfall n’est qu’une gigantesque maquette en plâtre et contre plaqué implantée ex nihilo sur le terrain de golf de Hankley Common dans le Surrey.

Vous voyez, le livre n’est pas qu’une galerie photo. Il se complète avec des informations qualitatives. Pour les jeunes fans de la saga James Bond, Bons Baisers du Monde condense à merveille les informations utiles, étonnantes, extraordinaires, sans vouloir être excessif. Les auteurs sont concis dans les faits qu’ils veulent mettre en avant, et la lecture s’en retrouve fort agréable.

Chaque chapitre débute également par une fiche technique :
. Réalisateur
. Année
. Scénario
. Durée
. Sortie
. Box-office monde
. Entrée France
. Acteurs principaux
. Synopsis
. Introduction
(voir image à droite).

INTERVIEW : LAURENT PERRIOT, AUTEUR

Des livres sur James Bond, il y en a eu plétore. Le vôtre est original puisqu’il s’agit d’un atlas où l’on revisite les lieux mythiques des films James Bond. D’où vous vient l’idée d’un Atlas ?

En 2016, j’étais l’ambassadeur et le porte-parole officiel de l’exposition James Bond à Paris. Un évènement organisé par les producteurs de James Bond et qui s’appelait « Designing 007 : 50 ans de style James Bond » à La Grande Halle de la Villette de Paris. Il se trouve qu’effectivement, comme j’étais le porte-parole, j’ai un peu été remarqué dans les médias comme étant le spécialiste français de James Bond. L’année suivante, Ronite Tubiana une des responsables éditoriales de la Maison Dunod a cherché à me contacter afin de savoir si je pouvais être intéressé pour écrire un livre sur James Bond. J’ai d’abord dit « non », trois fois, me semble-t-il.
Premièrement, car je ne sentais ni l’envie, ni les capacités d’écrire un livre et, secundo, il y avait déjà eu plein de livres sur James Bond. Donc, qu’est-ce que j’aurais pu apporter de plus ? Quel angle, j’aurais pu éventuellement développer ? Ce n’était pas évident. On a eu des livres sur les James Bond Girls, sur les méchants, sur les armes, sur les voitures, sur les costumes, sur les cocktails, qu’est-ce que, humblement, je pouvais apporter ? Puis, on a commencé à discuter et, de la discussion, est sorti l’idée des lieux de tournages. J’ai cherché à savoir si ce thème avait déjà été abordé en France. Il me semblait que non. Dès lors, nous avons convenu que cela serait intéressant de revisiter les 25 films de la saga, de Dr. No à Mourir peut attendre (et aussi Jamais plus jamais), que c’était un bon moyen de revisiter chaque film, d’égrainer les lieux de tournage principaux en délivrant des anecdotes et, en montrant que ce que l’on voit dans les longs-métrages, ce n’est pas forcément la réalité à l’écran. L’idée est venue comme ça. Ensuite, je suis allé chercher Guillaume Evin pour écrire le livre avec moi. Travaillant dans l’audiovisuel pour lequel j’avais une grosse mission, je ne pouvais pas matériellement l’écrire seul. Il a accepté et nous a rejoint sur le projet. Voilà comment est né ce livre, qui s’appelle « Bons Baisers du Monde ».

Comment avez-vous préparé toutes les infos géographiques et secrets de tournage, pour la conception de l’Atlas ?

Lui comme moi, nous sommes spécialistes de James Bond, depuis de nombreuses années. Guillaume est journaliste depuis 20 ans, moi, j’ai été un des premiers membres/artisans de la création du premier fan club de James Bond en 89, j’ai aussi les amitiés des producteurs de James Bond et de Pierce Brosnan, ce qui fait que j’ai pu me rendre sur les tournages des films et rencontrer beaucoup de personnes. C’est donc le fruit de nos connaissances, à l’un et à l’autre, sur l’histoire des films de James Bond. Ensuite, comment nous sommes réparti le travail ? On a d’abord fait un chapitre test. Pour le faire, nous avons créé un squelette qu’on a reproduit pour chaque film : un petite cartouche technique (date de sortie, acteurs, synopsis…), une partie introductive au film (époque + contexte) et les lieux de tournage. On a commencé par Moonraker, le film où il y a le plus de lieux de tournage dans le monde. J’ai donné mes anecdotes à Guillaume, il a apporté les siennes et nous avons mis en place une formule de texte que Guillaume écrivait à partir de nos anecdotes et que je relisais, annotais, corrigeais. Et nous avons décliné ça pour chaque production. Nous avons travaillé ainsi. C’était des aller-retours de mails, des visionnages pour noter tous les déplacements de James Bond (où il va et comment il y va) pour les reproduire sur des cartographies (voir image à gauche) à la fin de chaque chapitre dans lequel on montre où l’action se déroule et où est-ce que ce fût tourné, en réalité.

La dernière étape, c’était de trouver des photos pour illustrer. Ce n’est pas un livre sous licence, il a fallu alors trouver et acheter des photos qui n’appartiennent ni à MGM, ni à Danjaq. Nous avons acheté des photos auprès d’agents de presse. Eux, ont des photographes qui se sont rendus sur des tournages, sur des lancements, sur des premières, sur des visites de plateaux, et possèdent les droits de ces photos. Il y a également des photos personnelles, qui m’appartiennent et que j’ai prises sur les tournages. Puis, des photos plus génériques de paysage mais en conformité avec les lieux de tournage.

C’est combien de semaines ou de mois de travail ?

On a commencé à bosser dessus en 2018. Je rappelle que Bond 25 devait sortir en 2018. Il y a eu ce changement de réalisateur et ils ont repoussé la sortie d’un an. 
De février 2020, nous sommes passés au 8 avril, nouveau changement. Et, il y a eu le coronavirus, qui a décalé le film à novembre, et donc le livre. […] Nous devions trouver un titre qui nous appartienne, qui fasse penser à James Bond. Avec Bons Baisers du Monde, qui en plus est un Atlas sur les films de James Bond, on pense tout de suite à Bons Baisers de Russie. La connexion est immédiate. 
Pour en revenir à ta question initiale, c’est deux ans de travail.

Avez-vous fait appel à des membres de la production, à des acteurs, pour avoir les anecdotes, les secrets de tournage qui parcourent l’Atlas ?

Nous avons demandé à Terry Bamber de nous faire la préface du livre, mais nous n’avons pas sollicité davantage de personnes.
Vu la foule de gens que j’avais rencontré sur les films de James Bond et qui m’ont livré des anecdotes, nul besoin d’engager de nouvelles démarches. Je me suis servi de mes connaissances. Nous avions toutes les infos à notre disposition.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans la conception du livre ?

Trouver les photos (rire). Pour être tout à fait dans le sujet, c’est compliqué. 
Trouver les photos oui, mais aussi qu’elles aient les bonnes tailles, la bonne qualité technique, etc.…, il n’y a pas que le côté artistique de la photo. Quand on constitue des doubles pages d’ouverture sur les films en panoramique, il faut chercher en agence des photos qui aient la qualité suffisante et le format pour ce style d’utilisation une fois imprimée. Et puis, ce qui a été dur, c’est de se fixer un nombre de pages, par film. On a toujours plus à écrire sur les longs-métrages, mais on est obligé de faire des choix, de se limiter. Le but du livre, c’est qu’il soit accessible au grand public, mais que malgré tout, le fan averti soit content de l’acheter et découvre des choses.

. Questions annexes

Votre James Bond préféré (acteur et film) ?

Avant de te répondre, je pense qu’on est toujours influencé par le James Bond qu’on découvre au cinéma lorsqu’on est enfant. En l’occurrence, moi, j’avais neuf ans en 1977, et la même année j’ai découvert Star Wars et L’espion qui m’aimait. Donc, L’espion qui m’aimait fait figure du James Bond le plus abouti et le plus complet à mes yeux. Celui qui te permets le voyage, l’évasion, les gadgets, l’humour, les séquences d’action, les girls, les décors magnifiques de Ken Adams. Pour moi, L’espion qui m’aimait est mon James Bond référence et le premier que j’ai vu. Alors, évidemment, j’ai grandi avec le James Bond de Roger Moore. Au début des années 80, la VHS et les vidéos-clubs ont débarqué. Nous avons pu commencé à louer des James Bond d’avant. On découvrait ainsi Sean Connery, George Lazenby, puis, les ressortis au cinéma. Tout ceci m’a amené gentiment fin des années 80. Timothy Dalton est arrivé. Là, tu relativises. Tu te dis que chaque acteur a apporté cette part de personnalité, de son physique, de sa personnalité, de sa façon d’interpréter James Bond. Selon moi, il n’y a pas de James Bond idéal. Je n’aime pas un acteur plus qu’un autre. Je dirais que j’ai un film préféré par acteur. J’aime beaucoup Pierce Brosnan, notamment parce que j’ai la chance d’être intime avec lui. En revanche, je suis moins fan du James Bond de Daniel Craig. Je sais que tout le monde encense Daniel Craig : il est plus humain, il est plus ça… Le James Bond de Georges Lazenby était très, très humain. Il avait beaucoup de tendresse, beaucoup d’émotions dans Au Service Secret de sa Majesté.
Sean Connery avait aussi ce côté félin, bagarreur, tueur, qu’a Craig.
Le Bond de Dalton et surtout Permis de Tuer, est quand même une version 1.0 du Bond de Daniel Craig, c’est un film violent, une vengeance personnelle.
Le Bond de Brosnan emprunte à la fois au Bond de Connery, au Bond de Moore avec le côté classe, un peu dandy, et l’humour, et préfigure ce que va être le James Bond de Daniel Craig. Si tu vois les séquences où il est captif au début de Meurs un autre jour, où il est torturé, ou quand il tue Sophie Marceau dans Le Monde ne suffit pas et même le Docteur Kaufman dans Demain ne meurt jamais pour venger Paris Carver, tu vois le futur de Bond se dessiner. La version de Craig fait une synthèse un peu de tout ça. Mais le problème que j’ai avec lui, c’est que je n’adhère pas au physique du personnage. Pas parce qu’il est blond, ce n’est pas l’image que je me fais de James Bond. Après, Daniel Craig est un excellent acteur, qui a une palette de jeu incroyable. Néanmoins, j’ai peut-être tort (rire). Ses James Bond n’ont jamais eu autant de succès. […] Chaque acteur est différent, a relancé la saga d’une manière différente, toujours en étant le reflet de son époque.

La scène d’un James Bond qui vous a le plus marquée ?

Ce n’est pas le James Bond préféré des gens, mais James bond qui se fait pousser dans le vide sans parachute au début de Moonraker, ça m’avait impressionné comme séquence.

Quelles villes ou lieux jamais visités par 007, vous aimeriez voir dans un prochain James Bond ?

Tu me poses une colle ! Il y a pas mal d’endroits où James Bond n’est jamais allé. On ne l’a pas vu en Russie, je ne crois pas qu’on l’ait vu en Australie, en Chine (hors Hong-Kong), je ne crois pas qu’il y soit allé… Écoute, j’ai pas de villes qui me vienne instinctivement en tête.

Votre gadget préféré ?

La Lotus Esprit ! J’adore ! Une voiture qui va sous l’eau, je trouve ça absolument génial ! J’aime bien l’Aston Martin DB5, mais nous l’avons tellement vu, notamment sous l’ère Daniel Craig et que l’on va revoir dans Mourir peut attendre. Elle est magnifique, mais je veux défendre la Lotus Esprit (rire).

Selon vous, qui sera le futur James Bond ? On parle beaucoup de Tom Hardy ces derniers temps et le nom d’Idris Elba revient souvent, également ?

Tout d’abord, je peux te dire que ça sera, ni l’un, ni l’autre. James Bond ne sera jamais interprété par un acteur de couleur. Ce n’est pas du racisme, simplement, le rôle n’est pas défini comme ça. C’est comme si Black Panther ou Shaft était incarné par un comédien blanc. Ça ne fonctionnerait pas. La réponse intelligente qu’ont eu les producteurs : « Non, James Bond ne peut pas être joué par une personne de couleur ou être une femme, cependant, 007 peut l’être ». Il faut dissocier le matricule 007 – qui n’appartient pas à James Bond, il lui appartient seulement s’il est en service actif au sein du MI-6 et c’est ce qui va se passer dans le prochain film -, de James Bond.
Je pense que Lashana Lynch est le nouveau 007 puisque Bond, à la fin de Spectre, fait comprendre qu’il part en retraite. Le film débute cinq ans après, où il coule des jours tranquilles en Jamaïque. Et puis, Idris Elba est trop âgé, il approche la cinquantaine. Si le prochain James Bond ne sort pas avant quatre, cinq ans, tu imagines qu’il sera plus âgé que Daniel Craig dans son dernier film. Une fois encore, ce sont des rumeurs lancées par les tabloïds. Tom Hardy, c’est la même chose. Il a effectivement confié à la presse qu’il aimerait jouer James Bond, qu’il avait même passé des essais à une époque. Mais honnêtement, il est très petit (1m75), plus petit que Daniel Craig qui est déjà le plus petit des James Bond. C’est un très bon acteur certes, mais je ne le vois pas dans le rôle et ne pense pas qu’il sera casté. En revanche, je crois davantage en Henry Cavill. Il avait déjà été testé pour Casino Royale, récemment, il a été très bon en agent secret dans Code Uncle : Agents Très Spéciaux, aujourd’hui il est très connu grâce à Superman et Mission Impossible cependant, être connu n’est pas un handicap. Roger Moore était une super star du petit écran avant d’être James Bond et Pierce Brosnan, aussi. Toutefois, Cavill devrait arrêter la muscu. Il est trop baraqué. Hormis ça, je le vois parfaitement dans le rôle de James Bond. Maintenant, Mourir peut attendre n’est pas sorti, donc, tous ce que nous lirons, c’est du pipeau. MGM et EON ne vont pas annoncer un nouveau James Bond tant que celui n’est pas en salles et, qui nous dit que Daniel Craig n’acceptera pas de reprendre le costume ? Il est sur l’idée que c’est le dernier, que c’est la fin de l’histoire, je ne pense pas qu’il revienne, mais tout est possible.

Qu’attendez-vous de Mourir peut attendre, qui signera (peut-être) la dernière aventure de l’ère Daniel Craig ?

J’attends tout ce que l’on n’a pas eu dans les Bond de Daniel Craig depuis quatorze ans : un peu d’humour, un peu de fantaisies, un vrai méchant qui menace le monde. J’ai trouvé ça bien que les scénaristes aient voulu revenir aux origines de James Bond, à ses fragilités, à son côté orphelin, la trahison des femmes, etc.…, mais cela fait quatre films qu’on nous le tire à toutes les sauces. Je voudrais que James Bond devienne enfin 007 : de la classe, de l’humour, un méchant qui menace la planète, comme je le disais, car, a priori, dans Mourir peut attendre, il doit sauver le monde. On n’est plus dans la vengeance. Il y a un aspect plus planétaire, semble-t-il. On revient à une forme de classicisme du James Bond qu’on a connu avant Daniel Craig. Voilà ce que j’attends de Mourir peut attendre. De me marrer un peu plus, que le film soit moins anxiogène. Que ce soit un vrai divertissement.

AVIS

Bons Baisers du Monde est un véritable livre de collection.
Accessible, riche, qui transpire la passion et l’amour pour l’agent 007, l’Atlas de Laurent Perriot et Guillaume Evin est à la fois destiné aux néophytes et aux initiés. Les uns auront envie de découvrir certains des anciens films (comme c’est le cas pour moi), les autres, de redécouvrir la franchise, sous un nouvel angle. On s’amusera alors à suivre le déroulé des films, le livre en main, pour nous accompagner dans nos voyages James Bondien, tel un jeu de piste.

Tout a été pensé. De la couverture, au choix des photos, Bons Baisers du Monde offre une immersion totale dans les plus beaux décors de la saga. Une plongée au cœur des coulisses, dont on ressort avec le sourire.
Une remarque. Je ne suis pas fan du papier choisit par l’éditeur, elle ne rende pas hommage aux couleurs. Néanmoins, ce n’est qu’un détail. Un détail qui ne gâche en rien la lecture et la qualité du contenu.

Bons Baisers du Monde sortira le 7 octobre prochain, en librairie.
Un beau cadeau de Noël, si vous avez des fans de James Bond dans votre entourage.

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