BALLE PERDUE 2 : DANS LES COULISSES DU FILM AVEC GUILLAUME PIERRET, ALBAN LENOIR ET STEFI CELMA (ENTRETIEN)

Demain, Netflix dévoilera la suite de Balle Perdue. Une suite spectaculaire, où toute l’équipe du film a décidé d’en mettre plein la vue. L’engouement autour de Balle Perdue 2 est tel, que les abonnés se sont rués sur la plateforme de streaming pour revoir le premier opus. Au total, pas moins de 2,5 millions de revisionnages dans le monde, deux semaines avant la sortie de Balle Perdue 2,et un retour inattendu dans le Top 10 hebdomadaire.

Pour parler de la conception de Balle Perdue 2, le réalisateur Guillaume Pierret, l’acteur et cascadeur Alban Lenoir et la comédienne Stéfi Celma sont revenus sur l’écriture du film, la préparation et la création des scènes d’actions et de courses-poursuites ainsi que l’évolution du cinéma d’action en France.

Guillaume Pierret : Sans limites

« Netflix nous a laissé carte blanche pour l’écriture de Balle Perdue 2 » – Guillaume Pierret.

Ce film va bien plus loin en termes d’action mais aussi de narration, c’est un long-métrage plus sombre. C’était un souhait, dès le départ, et une ambiance commune de vouloir pousser les curseurs ?
Guillaume Pierret : Complètement. C’est une suite et nous devions pousser ces curseurs et réaliser tout ce que nous n’avions pas pu faire dans le premier volet. Budget aidant, nous sommes poussés à aller plus loin, à développer le personnage principal notamment, à intégrer de nouveaux personnages, à explorer de nouvelles thématiques tout en conservant l’ADN du premier film. C’est souvent pour cela que je trouve les seconds opus les mieux réussis dans les trilogies. Ce fut un plaisir à écrire. […] Netflix nous a laissé carte blanche pour l’écriture de Balle Perdue 2. Ce n’est pas un film de commande donc j’arrive avec le film que j’ai réellement envie de faire. J’écris alors le film qui me plaît, même s’ils attendent de ma part une certaine cohérence avec le premier volet.

Alban a participé aux dialogues. Il me rejoint un peu avant le tournage, sur la dernière version du script et nous allons nous assurer qu’il est à l’aise avec son personnage afin qu’il puisse aussi se projeter sur ses actions et la manière dont vont interagir les autres protagonistes avec lui. C’est un travail de dégraissage sur les dialogues jusqu’à ce que tout soit verrouillé une fois sur le tournage. Bien sûr, il nous arrive de modifier des petites choses lors des prises de vues mais c’est minime. J’implique Alban parce que c’est mon ami, que j’ai une totale confiance en lui, je connais son implication physique et personnelle dans ce film. Il veut réussir.

Comment avez-vous abordé l’écriture de ce second opus ? Quelles ont-été vos étapes de travail ?
Guillaume Pierret : Je commence toujours un premier mois isolé de tout. Je dégrossis mes envies et le concept du film. Je fais un film d’action, donc il doit avoir un concept assez fort. Très vite, il y a eu ce désir d’avoir un duel fratricide entre Lino et Julia, de ne pas avoir quelque chose de commun. Il y a des méchants dans le film mais l’antagoniste, c’est Julia. L’idée me plaisait énormément d’avoir aussi ces deux personnages avec un temps d’écran égal, qui se tirent la bourre pendant tout le film, et qu’on soit du côté des deux personnages en même temps, qu’on les comprenne. Ce fut tout le moteur de l’écriture. Viennent ensuite se greffer des envies en scène d’action. Je réfléchis, en parallèle, à ce que j’aimerais voir, la façon dont on va pouvoir pousser les curseurs et réaliser de l’inédit. Comme c’est un film dont le scénario est drivé par l’action, ce duel était donc le postulat de départ le plus intéressant.

[…] J’ai l’impression que nous avons dépassé ce cliché de films d’actions égal films de garçons. Il y a de plus en plus de femmes qui sont en lead sur ce genre de films. Je ne réfléchis pas en ces termes. C’est son personnage qui appel à un développement plus important.

« J’avais même envisagé une Renault R 21 volante » – Guillaume Pierret.

Parmi les choses inédites que vous évoquiez, il y a cette Renault 21 équipée de harpons électriques. Elle vient d’où cette idée ?

Guillaume Pierret : Elle vient d’une envie de voir plus d’étincelles et plus d’explosions de voitures. Dans le 1, nous avions déjà ce système de harpons et, le film se terminait avec une voiture qui faisait une vrille en l’air. J’adore voir ça. Mais j’en voulais beaucoup plus pour le 2. Il me fallait alors un système qui me permette d’envoyer plusieurs voitures dans les airs, consécutivement. Tout part de là. Quand j’attaque un nouveau film, je pars souvent très loin. J’avais même envisagé une Renault R 21 volante. Après, je redescends un peu et me pose la question : qu’est-ce qui avait fait la force de Balle Perdue, dans les poursuites ? C’était ces crochets-là. Je les ai upgradé pour pouvoir casser plus de voitures.

« Lorsque nous envoyons un objet dans les airs, qui n’est pas fait pour ça, nous ne savons jamais où il va retomber » – Guillaume Pierret.

C’est une des scènes les plus impressionnantes du film. On peut en voir un extrait dans la bande-annonce. De quelle façon réalise-t-on une telle séquence ?
Guillaume Pierret : Cette scène a été réalisée en 3 jours. Ce n’est pas compliqué en soi, puisqu’il s’agit simplement de mettre des canons hydrauliques dans les voitures qui vont s’envoler. Ça demande un timing ultra-précis, des répétitions, des calages parce qu’il y a la voiture-caméra à caler aussi et les caméras sur le bord de la route, c’est donc tout une chorégraphie qu’on répète pendant des heures et des heures. Pour la réalisation, nous faisons comme dans toutes les courses-poursuites. Une poursuite se construit en 3 étapes :
Premièrement, le rouling. On filme les voitures qui roulent et se poursuivent.
Dans un second temps, on filme les approches. C’est tout ce qui se passe avant le crash.

En fin de journée, on filme l’accident. C’est le moment que tout le monde attend. Et cela, nous le faisons qu’une fois. […] Il n’y a pas d’erreur possible. C’est un canon. Soit il fonctionne, soit il ne fonctionne pas. S’il ne marche pas, ce n’est pas grave, nous le relançons. S’il marche, nous sommes certains que la voiture s’éjectera dans les airs. J’ai eu la chance d’avoir une super équipe, qui a compris qu’il fallait mettre le paquet. Les voitures montent très très haut. Il y en a une qui retombe sur la Renault 21, ce n’est pas grave. Ça fait partie du jeu et c’est trop cool. Ce n’était pas prévu mais ce que nous faisons n’est pas une science exacte. Lorsque nous envoyons un objet dans les airs, qui n’est pas fait pour ça, nous ne savons jamais où il va retomber.

[…] Dans la première voiture, celle qui fait un salto sur elle-même, il y a un cascadeur qui s’appelle Christophe Marceau, à l’intérieur. Cela lui a un peu coupé le sifflet mais il savait que ça faisait partie du jeu. Je suis allé le voir avant la prise pour lui demander s’il voulait vraiment le faire. Il m’a répondu qu’il ne vivait que pour ça et il m’a remercié d’avoir écrit des scènes pareilles. J’adore les cascadeurs et leur abnégation pour ce genre de scènes.

Il y a des réalisateurs qui suppriment carrément la partie « approche ». Quand je regarde les derniers films de Michael Bay, il ne s’embête même plus avec ça. Il ne filme que les voitures qui roulent et d’un coup, on ne sait pas comment, il y a un crash. J’adore aussi mais il faut avoir un degré de confiance en soi hallucinant. Moi, j’aime avoir beaucoup de matière pour être sûr qu’au montage, ça va péter.

« Les courses-poursuites sont un tournage à part entière, différent » – Guillaume Pierret.

Cette séquence comporte-t-elle beaucoup d’effets spéciaux ? 
Guillaume Pierret : Les seuls effets numériques que nous utilisions sont seulement pour rajouter les arcs électriques entre les deux harpons, des effacements de cadreurs, de drones, etc… Mais ce n’est que de l’effacement ou des petites retouches. Les effets, les étincelles, les voitures qui volent, c’est du live.

[…] Depuis que je réalise des courts-métrages, je ne connais que ça. Du coup, il n’y a pas de difficulté particulière, pour moi, à réaliser de telles séquences. Néanmoins, je pense que ça peut être dur pour certaines personnes car ce sont des tournages où nous faisons très peu de minutes utiles, par jour. De ce fait, on peut rapidement s’ennuyer. C’est très long de tourner une poursuite. Ce sont de longues répétitions, comme je le disais, des recalages, etc. C’est le jeu. Cependant, effectivement, c’est un autre rythme de tournage contrairement aux parties bastons et à la comédie. Les courses-poursuites sont un tournage à part entière, différent.

« Il faut que le cinéma français dépasse ses limites » – Guillaume Pierret.

Quel est votre constat sur l’état du film d’action en France ? Le succès de Balle Perdue a-t-il fait bouger les lignes selon vous ?
Guillaume Pierret : Il n’y a pas assez de films de genre en France. Je déteste cette expression car elle ne veut plus rien dire sauf peut-être en France où nous n’avons pas de films d’action, de films science-fiction et d’horreur. Balle Perdue prouve qu’avec peu de moyens, nous pouvons réaliser de grandes choses parce que nous avons des techniciens hyper talentueux. Ça casse le cliché du film d’action trop cher à fabriquer ou qui ne fonctionnerait pas parce qu’il n’est pas produit par EuropaCorp. Comme ces deux clichés s’effondrent, oui, il y aura davantage de propositions de ce style-là.

[…] Je pense qu’il y a toute une génération de gars comme moi, qui ont été nourris par les mêmes films, et qui auront envie de monter des films comme ceux-ci. Ils vont prendre le pas sur les anciens réalisateurs. C’est valable aussi pour les producteurs et les distributeurs. Il y a du sang neuf qui arrive. De ce fait, ils sont plus sensibles à ce type de cinéma. Il faut que le cinéma français dépasse ses limites. Parfois, le risque est trop calculé par les distributeurs, les diffuseurs, etc… Ils ne pensent qu’en termes de marché, ils se plantent beaucoup. Ils essaient de limiter la casse avant même qu’un film ne sorte. Nous faisons un métier un risque, nous devons accepter de remettre notre carrière en jeu à chaque fois. Il faut proposer plus de « films événements ». Les films d’action et les films de genre peuvent fédérer des gens. Encore faut-il bien les vendre, les marketer.

Le Visiteur du Futur a prouvé que ça pouvait marcher…
Guillaume Pierret
: Bien-sûr. Et il n’est pas normal qu’on ait attendu si longtemps pour avoir ce film au cinéma. C’est à la base une web-série, certes, mais qui été super bien réalisée. C’est du système D, du cinéma à spectacle pour peu cher, il fallait faire confiance à François Descraques bien avant. Je suis ravi que des gens aient pris des risques pour faire exister ce film, qui fonctionne.

Alban Lenoir, dans sa Renault R 21, avec ses poings

Dans le premier opus, il y a une séquence qui a marqué les esprits. Il s’agit de la scène au commissariat. Dans ce second opus, il y a une redite. Comment avez-vous préparé cette nouvelle prouesse ?

Alban Lenoir : Comme pour le premier, c’est Manu Lanzi (régleur cascade), qui nous met tout en scène, chorégraphie toute la baston. Ensuite, nous mettons notre petit grain de sel avec Guillaume. Puis, une fois sur le décor, il faut de nouveau ré-improviser des choses car certains détails ne peuvent pas fonctionner tel quel, où on est. Nous avons eu 2 jours pour tourner cette scène. Pour mémoriser une chorégraphie, je n’ai pas besoin d’énormément de temps. Nous avons tellement l’habitude que, pour ma part, je n’ai pas besoin de faire de grosses préparations. Nous savons de quoi nous sommes capables. Puis, nous ne tournons pas en plan séquence. La scène est découpée. C’est donc plus simple.

[…] Ce n’est pas particulièrement difficile d’apprendre ce type de chorégraphies et, de toute manière, des erreurs il y en aura toujours. J’ai reçu des coups, j’en ai malheureusement donné, même si nous faisons tout pour l’éviter. C’est comme pour les cascades voitures, ça ne peut pas tout le temps bien se passer. Nous réalisons beaucoup de prises pour sécuriser. C’est épuisant.

En revisionnant, oui, on s’aperçoit de petites erreurs, de petits détails, des coups que tu aurais aimé plus proches, des instants où tu aurais aimé réagir autrement, ou rajouter un peu plus de jeu. Mais tu es tellement dans l’adrénaline, à réfléchir à ce que tu dois faire, à ne pas blesser les autres, ne pas te blesser toi, que c’est compliqué de tout mettre en place. Parfois, tu es un peu frustré de ne pas avoir pu faire tout ce que tu souhaitais. Mais, il faut prendre en compte que nous avons un temps restreint. Sur un film à plus gros budget, ils mettraient plus d’une semaine à la réaliser.

« C’est vraiment important pour moi de réaliser un maximum de mes cascades » – Alban Lenoir.

Avez-vous pu réaliser toutes les séquences de courses-poursuites en voiture ?
Alban Lenoir : À mon grand regret, pas toutes. Ce n’est pas faute d’avoir tenter de soudoyer David Julienne. Je n’ai pas su les convaincre (rire). Cependant, j’en ai fais plus que sur le premier. […] Sur ces scènes-là, je ne pense qu’à mon personnage. Lorsque c’est le personnage et donc l’acteur au volant, qui fait ses propres cascades, tu n’as pas à tricher sur les axes, les plans, tu es davantage en immersion avec le personnage et, par conséquent, dans le film et dans l’histoire que si c’était les effets numériques et les doublures à cacher. […] C’est vraiment important pour moi de réaliser un maximum de mes cascades et puis, ça fait partie du pacte. En tous cas, du pacte « Balle Perdue » à savoir, on ne triche pas ! Parfois, c’est le cas, notamment pour ne pas que je me blesse parce qu’au moindre souci, ça complique le tournage.

[…] Pour les scènes de voitures, je suis très concentré et réellement à l’écoute de ce qu’on me dit. Si on me dit de rouler à 110km/h ce n’est pas 112. La voiture en face de nous a une vitesse pré-définie et si, de ton côté, tu as un petit écart, ça peut déclencher un drame : on peut cartonner une caméra, un technicien… Je suis vraiment attentif à tout ça. Ce n’est pas le même danger que sur une scène de bastons.

Crédit photo : montpellier.fr

Guillaume m’a parlé d’un accident avec la Renault R 21. Une des voitures a mal retombée sur cette dernière. Vous conduisiez à ce moment-là ?
Alban Lenoir : Non malheureusement. J’ai pourtant insisté pour être dans une des voitures, pour cette séquence. Mais comme ils ne savaient pas où aller retomber les voitures, ils ne voulaient pas que je sois présent. Je suis dégoûté (rire).

Est-ce que la sortie mondiale de Balle Perdue et son succès à l’international, vous a ouvert des portes pour tourner à l’étranger ?
Alban Lenoir : Quand un film sort dans 193 pays, il est évident que ça fait la différence puisque plus de gens voient ton travail. J’ai eu des propositions notamment aux USA pour des gros projets mais, comme Guillaume, nous ne sommes pas trop dans ce délire-là. Essayons déjà de faire les choses correctement en France, nous verrons ensuite. Toutefois, depuis la sortie de Balle Perdue, je sens une différence en France, dans les projets que je reçois. Il y a d’ailleurs un regain pour le film d’action chez nous car, comme le disait Guillaume, nous avons réussi à démontrer qu’il est possible de réaliser des films d’action avec des moyens réduits.

Stefi Celma : Le charme guerrier

« La promesse d’avoir un personnage féminin bien ancré et qui a des choses à jouer m’a plu » – Stefi Celma.

Vous avez un rôle plus étoffé dans Balle Perdue 2, central à l’intrigue même. J’imagine que c’était d’autant plus jouissif pour vous de revenir dans ces conditions…
Stefi Celma : Pour le premier volet, c’est Alban qui m’avait contactée. Il m’avait confié que le personnage de Julia serait de plus en plus important. La promesse d’avoir un personnage féminin bien ancré et qui a des choses à jouer m’a plu. J’ai été très servie pour ce second volet. […] Je n’étais pas particulièrement stressée pour l’aspect technique des cascades parce que nous sommes bien entourés. Ce sont des gens passionnés qui n’ont qu’une envie, que ça fonctionne. Ils s’adaptent aussi à ce qu’on sait faire. Sur toutes les bastons, Manu Lanzi a été génial. J’en profite pour remercier au passage ma doubleuse-cascade Imène Benamourch. […] Sur le premier volet, par exemple, nous avions fait un entraînement sur circuit. C’est très intéressant parce que c’est rassurant. On pousse la voiture au max, même dans les virages, et on se rend compte qu’une voiture ce n’est pas fragile. Ça mets vraiment à l’aise dans la conduite. J’ai réalisé quelques séquences de courses-poursuites, et ce fut un vrai plaisir. C’est l’équipe dirigée par David Julienne qui nous donnait les instructions et le parcours à suivre. Nous répétitions et nous tournions.

C’était un nouvel exercice pour vous qui, habituellement, naviguait plutôt entre comédie et films d’auteur. Comment avez-vous appréhendé cette aventure ?

Stefi Celma : J’ai appréhendé tout cela avec beaucoup de joie. Déjà parce que je retrouvais mes potes, que ce soit Alban, Sébastien Lalanne et Rémi Lautier, producteur du film, qui à l’époque était coach sportif et m’avait d’ailleurs coachée sur un de mes films . Lui, voulait vraiment que le film d’action français ait sa place. Je crois qu’il a réussi. Je connaissais donc déjà une partie de l’équipe à mon arrivée sur le premier volet et ce sont des bombes d’humains. Puis, ce scénario que j’ai eu le plaisir à jouer. Je me suis réellement dit que j’allais m’éclater. Mon personnage passe par plusieurs sentiments : l’auto-détermination, le sentiment de trahison, de culpabilité et accepter d’échouer. Il y avait une multitude de sentiments à jouer. C’est une chance.

Parlez-nous de votre collaboration avec Alban Lenoir avec qui vous avez davantage de scènes dans Balle Perdue 2…
Stefi Celma : Ça tenait vraiment à cœur à Guillaume et Alban d’avoir un second volet où les personnages auraient vraiment beaucoup de choses à jouer émotionnellement. Avec Alban, ça se passe toujours bien parce que c’est mon ami, parce qu’il est attentionné et à l’écoute sur la façon dont je pourrais me sentir vis-à-vis d’une scène, nous sommes dans un échange artistique convivial.

« J’adore les films d’actions. Je suis une fan de Marvel. Mon héros préféré, c’est Iron Man » – Stefi Celma.

Il y a peu de films d’action en France et d’héroïnes féminines en tête d’affiche de ces lons-métrages. Est-ce qu’on se sent un devoir sur les épaules pour dire « Regardez, c’est possible ! ».
Stefi Celma : Un devoir sur les épaules, je ne sais pas, en tous cas il faut des gens qui aient envie et surtout le courage de continuer à offrir aux femmes des rôles comme celui-ci. Ça existe, ça se fait ailleurs donc pourquoi pas ici ? Merci encore à Guillaume et à Alban d’avoir développé le personnage de Julia de cette manière. Je sais que pour eux, c’était important. […] J’adorerais qu’on me propose des rôles de cette envergure dans le futur, au cinéma ou à la télévision. Je suis quelqu’un de très physique. Pour la petite anecdote, lorsque j’ai tourné la dernière séquence de baston, j’étais enceinte. Mais je ne le savais pas. J’avais des petits coups de mou et je ne comprenais pas pourquoi alors que je suis toujours très en forme malgré les horaires de dingue des tournages. […] Mais oui, j’adore les films d’actions. Je suis une fan de Marvel. Mon héros préféré, c’est Iron Man.

Le premier EP de Stefi Celma « En oblique », composé de 6 titres, est disponible depuis le 28 octobre sur Spotify, Apple Music et Deezer.

Balle Perdue 2, ce 10 novembre sur Netflix.

Ma critique du film est à retrouver ici.

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