INTERVIEW JACOB BATALON – SPIDER-MAN, NO WAY HOME (PARTIE 1) : « Tobey a une approche très philosophique du métier, à côté de lui, on avait l’air de cancres ».

Crédit photo : Variety

Un an déjà que Spider-Man : No Way Home a déferlé sur les écrans du monde entier, percutant le box-office avec plus de 1.9 milliards de dollars de recettes. Sortie quelques mois seulement après la réouverture des cinémas et donc une période de crise sanitaire complexe, le film estampillé Marvel Studios avait d’ailleurs permis aux salles obscures françaises de trouver une respiration (7.3 millions d’entrées). Il faut dire que l’idée de revoir Tobey Maguire et Andrew Garfield – sans oublier la fanbase de Marvel – a largement contribué à faire de Spider-Man : No Way Home un événement transgénérationnel planétaire.

Si la trilogie Spider-Man de chez Marvel Studios n’est pas exempt de défauts, elle a néanmoins vu naître de jeune acteurs talentueux tels que Jacob Batalon, alias Ned, élément comique de la franchise et meilleur ami de Peter Parker. Bien que sa première apparition au cinéma ait été dans le film d’Anthony Rays, North Woods, c’est Spider-Man : Homecoming qui le révélera au grand public et lui permettra d’enchaîner plusieurs rôles dans divers longs-métrages (Every Day, Banana Split, Flocons d’amour…). Aujourd’hui, il est à la tête de sa propre série télévisée, Reginald The Vampire, adapté du roman Johnny, B. Truant « Fat Vampire ». Jacob Batalon y incarne ici Reginald qui, après un drame, se retrouve réincarné en vampire alors qu’il ne correspond pas à la norme.

À l’occasion de la sortie sur SyFy en France de la série créée par Harley Peyton (Twin Peaks, Reign, Chucky…), Jacob Batalon s’est confié à mon micro et, a accepté de revenir quelques souvenirs concernant son arrivée chez Marvel Studios ainsi que sur sa rencontre avec Andrew Garfieldet Tobey Maguire.

« Je crois que je voulais tellement avoir cette opportunité, qu’à force d’espérer et d’y penser, cela a marché ».

Jacob Homecoming

Avant d’être comédien, Jacob Batalona étudiait la théorie de la musique à la Kapi’olani Community College. Il abandonne ses études pour suivre un programme de deux ans pour étudier le théâtre au Conservatoire d’Arts Dramatiques de New-York. Il est alors âge de 18-19 ans. À cette époque, le jeune comédien passe beaucoup d’auditions mais n’obtient jamais aucun rôle. Jusqu’au jour, où il reçoit un coup de fil qui va changer sa vie : « Par hasard, mon manager m’envoie une annonce afin de passer une audition pour un film Marvel et il se trouve que c’était Spider-Man. Pour l’audition, j’ai envoyé une vidéo que j’avais enregistré moi-même, puis j’ai fait un « screen test. Je suppose qu’ils en étaient contents maintenant (rires) mais je n’ai pas eu de nouvelles ensuite pendant deux mois. Pendant ces longues semaines sans nouvelles, j’étais très stressé. Puis, un jour, je reçois un coup de téléphone, tard le soir me disant « Ok, tu vas être dans le film ». Même après cet appel, je n’arrivais pas à y croire. Je ne savais même pas encore qui j’allais jouer… Je crois que je voulais tellement avoir cette opportunité, qu’à force d’espérer et d’y penser, cela a marché ».

Tourner avec Andrew Garfield et Tobey Maguire…

« Tobey avait très à cœur, pour rentrer dans son personnage de Spidey, d’analyser de manière très granulaire le texte afin de tout comprendre ».

Parmi les scènes marquantes de Spider-Man : No Way Home, l’arrivée d’Andrey Garfield et Tobey Maguire est celle qui a déclenché une hystérie apocalyptique dans les salles de cinéma du monde entier. Des centaines de vidéos sont encore visibles sur les réseaux où l’on voit des gens hurlaient de bonheur à l’apparition des deux anciens Spider-Men.
L’acteur Jacob Batalon se souvient du tournage de cet incroyable moment :

« C’était super ! Je crois que sur le tournage, alors que nous nous apprêtions à tourner la scène, on se disait : « Wow, cela n’a jamais été fait avant dans un film ! ». C’était une séquence très spéciale à tourner. […] Tobey et Andrew sont hilarants dans la vraie vie. Nous avons passé un moment génial à filmer cette scène. Sur le tournage, il y a cette scène où Zendaya jette du pain à Andrew, c’était si drôle qu’on ne pouvait plus s’arrêter de rire. Je ne sais pas comment ils ont réussi à faire le montage de cette scène, tellement notre fou rire était incontrôlable. Je pense que cette énergie s’est vue à l’écran ».

Image : Andrew Garfield tente de convaincre Mary-Jane et Ned qu’il est bien Peter Parker/Spider-Man.

À 26 ans, Jacob Batalon est de la génération Tobey Maguire. Son enfance et la mienne, ce sont avec les films de Sam Raimi que nous l’avons passé. Le premier Spider-Man ! Une chance monumental pour l’interprète de Ned. Il raconte :

« Tobey est quelqu’un de très gentil et bienveillant. Je me souviens que pendant les lectures de scénarios, il avait très à cœur, pour rentrer dans son personnage de Spidey, d’analyser de manière très granulaire le texte afin de tout comprendre. Il est très méthodique dans son travail et il a une approche très philosophique du métier, à côté de Tobey, nous avions l’air de cancres (rires). C’était vraiment une opportunité incroyable de tourner avec lui et de le rencontrer, car c’est un mec génial. J’avais l’impression que que ma vie était devenue un film ! ».

Image : Discussion hilarante entre Ned et Peter Parker (Tobey Maguire).

Reginald The Vampire, prochainement sur SyFy.

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